hlavní tok Dněstru proti proudu;

odtud na jihozápad až k bodu, kde se setkává správní hranice Haliče a Bukoviny s hranicemi mezi okresy Horodenkou a Sniatynem okrouhle 11 km jihovýchodně od Horodenky:

čára, která se určí na místě samém a jde přes koty 317, 312 a 239;

odtud na jihozápad až tam, kde se setkává se starou hranicí mezi Uhrami a Haliči:

bývalá správní hranice mezi Haličí a Bukovinou;

odtud na severozápad až k bodu 1655, jenž jest bodem v Karpatech společným oblastem tří řek Tisy, Vyše a Čeremoše:

bývalá hranice mezi Uhrami a Haličí.

bod 1655 jest bodem společným třem hranicím rumunské, haličské a československé;

7. s Československem hranice popsaná článkem 2/4° této smlouvy.

Do čtrnácti dnů potom, co tato smlouva nabude působnosti, ustaví se komise skládající se ze sedmi členů, z nichž pět bude jmenováno Čelnými Mocnostmi spojenými a sdruženými, jeden Rumunskem a jeden státem srbsko-hrvatsko-slovinským, aby určila na místě samém trassu hraniční cáry mezi Rumunskem a státem srbsko-chorvatsko-slovinským.

Pozdějšími ustanoveními bude postaráno trassu hraniční cáry mezi Rumunskem a východní Haličí na místě samém.

Článek 4.

S výhradou zvláštních ustanovení smluv, úmluv doplňovacích a rozhodnutí, jež byly neb budou sjednány za účelem uspořádání nynějších poměrů, Vysoké smluvní strany uznávají svrchovanost státu srbsko-hrvatsko-slovinského na územích ohraničených hranicemi níže dotčenými (viz mapu č. 3.):

1. s Italií a na jihu: čára, která se určí později;

2. s Řeckem hranice ze dne 1. ledna 1914 mezi Srbskem a Řeckem a dále bývalá hranice mezi Bulharskem a Řeckem až k hoře Tumbě;

3. s Bulharskem hranice popsaná ve článku 27/1.) mírové smlouvy sjednané s Bulharskem dne 27. listopadu 1919;

4. s Rumunskem hranice popsaná ve článku. 3/2.) této smlouvy;

5. s Maďarskem hranice popsaná ve článku 27/2.) mírové smlouvy uzavřené v Maďarskem dne 4. června 1920;

6. s Rakouskem hranice popsaná ve článku 27. mírové smlouvy sjednané s Rakouskem dne 10. září 1919.

Článek 5.

Ustanovení článků 28. až 35. a 362. mírové smlouvy s Maďarskem jest používati při trasse hranic, dotčených tou o smlouvou, na místě samém.

Tato smlouva, sepsaná v jazyku francouzském, anglickém a italském, z nichž jazyk francouzský rozhoduje v případě rozporu, bude ratifikována. K složení ratifikací dojde v Paříži.

Mocnosti, jejichž vláda má sídlo mimo Evropu, budou míti možnost omeziti se na sdělení vládě republiky francouzské prostřednictvím svých diplomatických zástupců v Paříži, že k ratifikaci jejich strany došlo; v tomto případě bude jim odevzdati ratifikační listinu co nejdříve.

Vláda francouzská odevzdá všem Mocnostem, které podepsaly tuto smlouvu, ověřený shodný opis zápisu o složení ratifikací.

Prvý zápis o složení ratifikací bude sepsán, jakmile smlouva bude ratifikována třemi z Čelných Mocností spojených a sdružených, Polskem, Rumunskem, Státem srbsko-hrvatsko-slovinským a Československem.

Tato smlouva nabude působnosti mezi Vysokými smluvními stranami, které ji budou takto ratifikovati, až mírové smlouvy s Rakouskem a s Maďarskem budou samy míti působnost naproti Vysokým smluvním stranám.

Dáno v Sèvres, roku tisícího devítistého dvacátého v jediném exempláři, který zůstane uložen v archivech vlády francouzské republiky a jehož autentické opisy budou odevzdány každé z Mocností, jež podepsaly tuto smlouvu.

(L. S.) DERBY.

(L. S.) GEORGE H. PERLEY.

(L. S.) ANDREW FISHER.

(L. S.) JAMES ALLEN.

(L. S.) R. A. BLANKENBERG.

(L. S.) ARTHUR HITZEL.

(L. S.) A. MILLERAND.

(L. S.) F. FRANÇOIS MARSAL.

(L. S.) JULES CAMBON.

(L. S.) PALÉOLOGUE.

(L. S.) BONIN.

(L. S.) VANNUTELLI REY.

(L. S.) K. MATSUI.

(L. S.) STEFAN OSUSKY.

 

Poslanecká sněmovna N. S. R. Č. 1920.

I. volební období.

2. zasedání.

Příloha k tisku 531.

TRAITÉ

ENTRE

LES ETATS SUCCESSIFS

DE LA

MONARCHIE AUSTRO-HONGROISE.

SIGNÉ À SÈVRES LE DIX AOÛT 1920.

SMLOUVA

MEZI

CESIONÁŘSKÝMI STÁTY

RAKOUSKO-UHERSKÉ MONARCHIE.

PODEPSÁNA V SÈVRES 10. SRPNA 1920.

 

SA MAJESTÉ LE ROI D'ITALIE,

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE POLONAISE,

SA MAJESTÉ LE ROI DE ROUMANIE,

SA MAJESTÉ LE ROI DES SERBES, DES CROATES ET DES SLOVÈNES,

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE TCHÉCO-SLOVAQUE,

Considérant que, par le succés de leurs armes, les Puissances alliées et associées ont déterminé la dissolution de l'Autriche-Hongrie et, en rappelant ainsi à la vie nationale des populations impatientes de se dégager de la Monarchie austro-hongroise, ont donné lieu à la création d'États nouveaux ou au transfert d'importants territoires a des États déjà existants;

Considérant que ce nouvel ordre de choses soulève dans les rapports immédiats des États intéressés et dans ceux de leurs ressortissants respectifs des questions qu'il importe de résoudre;

Considérant que le règlement de ces questions, en contribuant à établir sur la base d'une parfaite réciprocité des rapports économiques et juridiques entre ces États, doit avoir la plus heureuse influence sur le développement de leurs relations de confiance et d'amitié;

Désireux de consacrer par un accord commun les principes et les dispositions suivant lesquels doivent être réglées les questions dont la solution a paru s'imposer et d'affirmer ainsi la solidarité amicale existant entre les Hautes Parties Contractantes,

Ont désigné pour leurs plénipotentiaires respectifs, en vue de conclure une convention à cet effet, savoir:

SA MAJESTÉ LE ROI D'ITALIE:

Le Comte Lelio Bonin Longare, Sénateur du Royaume, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de S. M. le Roi d'Italie à Paris;

M. Antonie Dell' Abbadessa, Directeur-général au Ministère des finances;

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE POLONAISE:

Le Comte Maurice Zamoyski, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire de la République polonaise à Paris;

M. Erazme Piltz:

SA MAJESTÉ LE ROI DE ROUMANIE,

M. Nicolae Titulescu, Ministre des finances;

De Prince Dimitrie Ghika, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire de S. M. le Roi de Roumanie à Paris;

SA MAJESTÉ LE ROI DES SERBES, DES CROATES ET DES SLOVÈNES:

M. Nicolas Pachitch, ancien Président du Conscil des Ministres;

M. Ante Trumbic, Ministre des Affaires étrangères;

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE TCHÉCO-SLOVAQUE:

M. Édouard Benèš, Ministre des Affaires étrangères;

M. Stephen Osuský, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire de la République Tchéco-Slovaque à Londres,

LESQUELS, après avoir échangé leurs pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, ONT CONVENU DES DISPOSITIONS SUIVANTES:

Article 1.

Les États alliées, auxquels un territoire de l'ancienne monarchie austro-hongroise a été ou sera transféré ou qui sont issus du démembrement de cette monarchie, s'engagent mutuellement à opérer entre eux la restitution des objets ci-après, qui se trouveraient sur leurs territoires respectifs:

1° Les archives, registres, plans, titres et documents de toute nature des administrations civile, militaire, financière, judiciaire ou autre des territoires transféres. Il est entendu, d'autre part, que les États ci-dessus désignés se communiqueront réciproquement, d'une manière générale, les actes, registres, plans, titres et documents de toute des administrations civile, financière, judiciaire ou autre, visés dans le présent alinéa, et n'ayant pas un caractère militaire, qui, tout en faisant partie de leurs archives, concerneraient en mênre temps un organisme d'un des autres États susdits;

2° Les actes, documents, objets d'antiquité et d'art et tout le matériel scientifique et bibliographique enlevés des territoires envahis, qu'ils appartiennent à l'État ou aux administrations provinciales, communales, hospitalières ou ecclésiastiques, ou à d'autres institutions publiques ou privées;

3° Les choses de même nature enlevées depuis le 1er juin 1914 des territoires transférés, exception faite des choses achetées à des propriétaires privés.

Au cas où l'un des objets dont la restitution est prévue par le présent article, serait en possession d'un particulier ressortissant à l'un desoits États et qui prétendrait en être devenu le légitime propriétaire, l'État au profit duquel la restitution sera opérée pourra être tenu, suivant la loi en vigueur au moment de la signature du présent Traité dans le pays de ce dernier possesseur, d'indemniser celui-ci, si sa bonne foi est reconnue.

Article 2.

Les États alliés, auxquels un territoire de l'ancienne monarchie austro-hongroise a été ou sera transféré ou qui sont issus du démembrement de cette monarchie, prendront les mesures nécessaires en vue d'assurer entre eux les restitutions prévues par les paragraphes a) et f) de l'Article 297 et par l'Article 238 du Traité de paix avec l'Allemagne ainsi que par les Articles 249, paragraphes a) et f) et par l'Article 184 du Traité de paix avec l'Autriche par les Articles 232, paragraphes a) et f) et 168 du Traité de paix avec la Hongrie et par les articles analogues des autres Traités de paix, en tant que les biens, droits et intérêts à restituer aux ressortissants desdits États alliés (y compris les sociétés et associations, dans lesquelles ces ressortissants ont des intérêts) sont sur le territoire d'un desdits États.

Les indemnités, prévues par lesdits articles, restent à la charge des Pays auxquels ces indemnités incombent d'après lesdits Traités de paix.

Article 3.

Sans préjudice des dispositions des Articles 289 du Traité de paix avec l'Autriche, et 273 du Traité de paix avec la Hongrie, les États alliés, auxquels un territoire de l'ancienne Monarchie austro-hongroise a été ou sera transféré ou qui sont issus du démembrement de cette Monarchie, s'engagent à maintenir provisoirement sur leurs propres lignes ferrées, sur leurs voies navigables, dans leurs ports et dans leurs services maritimes se rattachant aux ports des territoires transférés, un régime de tarifs tel que les courants des trafics établis avant la guerre ne subissent pas de modifications pouvant favoriser au détriment des ports de l'Adriatique ou de la Mer Noire, les ports des Puissances avec lesquelles les États alliés et associés ont été en guerre.

Cette disposition transitoire prendra fin à l'expiration d'une période maxima de cinq années à compter de la mise en vigueur du présent Traité, si dans l'intervalle ne sont pas intervenus des accords spéciaux entre les États intéressés au suiet de leur régime de transports.

Article 4.

Pendant une période maxima de trois années à dater de la mise en vigueur du présent Traité, chacun des États auxquels des ports maritimes appartenant à l'ancienne monarchie austro-hongroise auront été transférés par les Traités de paix avec l'Autriche et la Hongrie, reconnaîtra à tout autre de ces mêmes États la iaculté d'exercer le cabotage entre ces ports au moyen des bâtiments qui sont immatriculés dans l'un desdits ports pour ce genre de navigatson, et dans les mêmes condit ons que sous l'ancienne monarchie, en ce qui concerne le tonnage employé et les règles de navigation.

Article 5.

Pendant une période maxima de trois années à partir de la mise en vigueur du présent Traité, les dispositions relatives au droit de pêche, contenues dans le Protocole final annexé au Traité de commerce et de navigation entre l'Italie et l'Autriche-Hongrie du 11 novembre 1906 (ad articles 18 et 19, paragraphe 2), resteront en vigueur entre les États cessionaires des territoires riverains de l'Adriatique qui appartenaient à l'ancienne monarchie austro-hongroise, en tenant compte des conditions de fait existant avant la guerre en ce qui concerne le tonnage, la nature des bateaux et le système de pêche.

Article 6.

Les Personnes, les sociétés et entreprises commerciales, y compris les compagnies d'assurance, qui ressortissent à l'une des Puissances alliées ou associées et qui, avant la guerre, avaient établi le siège principal de leur commerce ou de leur industrie dans l'un des territoires de l'ancienne monarchie austro-hongroise attribué à l'une desdits Puissances auront, pendant une période de cinq années, le droit d'exercer leur métier, profession, commerce ou industrie dans l'un quelconque des autres territoires attribués, aux mêmes conditions que les personnes, sociétés, entreprises ou compagnies, d'assurance ressortissant à la Puissance exerçant la souveraineté sur ce territoire.

Pendant la période ci-dessus indiquée, les personnes, sociétés entreprises et compagries d'assurance et leurs biens, droits et intérêts ne pourront être soumis, sur les territoires en question, à aucune taxe ou charge supérieure à celles dont seront grevés les personnes et entreprises, biens, droits et intérêts des ressortissants des États qui exercent la souveraineté sur ces territoires. Aucune atteinte ne sera portée à leur propriété, dans un des territoires en question, qui ne soit appliquée également aux biens, droits et intérêts de ces ressortissants et qui ne donne lieu, en tous cas, à des indemnités converables.

Si, à l'expiration de la période de cinq années ci-dessus fixée, des conventions spéciales ne sont pas intervenues à cet égard entre les États intéressés, le présent engagement sera prorogé pour une nouvelle période de cinq années.

En ce qui concerne la Pologne, il est entendu que cet article ne s'applique qu'aux cornpagnies d'assurances.

Article 7.

Les rapports entre personnes domiciliées dana les territoires de l'ancienne monarchie austro-hongroise qui ont été ou seront transférés par application des Traités de paix avec l'Autriche et avec la Hongrie, sont réglés dans les conditions ci-après définies:

a) Si l'une de ces personnes s'est trouvée, pendant la guerre, en dehors des territoires de l'ancienne monarchie ou si elle a été emprisonnée, internée ou évacuée pour motifs politiques ou militaires, tous délais quelconques de prescription, péremption ou forclusion de procédure, qu'ils aient commencé à courir avant le début de la guerre ou après, seront considérés comme suspendus, dans lesdits territoires transférés, pendant la période s'étendant depuis le jour où cette personne se sera trouvée dans un des cas ci-dessus prévus, jusqu'à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la mise en vigueur du présent Traité.

S'il s'agit de personnes se trouvant, du fait du Gouvernement hongrois, dans l'un des cas précédents, le délai de trois mois ci-dessus imparti ne courra qu'à compter de la mise en vigueur du Traité avec la Hongrie.

b) La disposition prévue dans le paragraphe a) s'appliquera aux délais de présentation de coupons d'intérêts ou de dividendes, ou de présentation, en vue du remboursement, des valeurs sorties au tirage ou remboursabls à tout autre titre.

c) Aucun effet de commerce, passé avant l'absence, l'emprisonnement, l'internement ou l'évacuation, comme il es dit au paragraphe a), ne sera considéré comme invalidé par le seul fait de n'avoir pas été présenté pour acceptation ou pour payement, ni pour défaut d'avis aux tireurs ou aux erdosseurs de non-acceptation ou de non-payement, ni en raison du défaut de protêt, ni pour défaut d'accomplissement d'une formalité quelconque pendant lesdits périodes.

Un accord particulier entre les Gouvernements intéressés pourra prévoir les cas où les droits des personnes mentionnées au présent article auront été lésés par des mesures d'exécution prises dans les territoires détachés par les Traités de paix avec l'Autriche et la Hongrie, en raixon du nonaccomplissement d'un acte ou d'une formalité quelconque.

Article 8.

Les contrats stipulés entre les personnes résidant dans les territoires de l'ancienne monarchie austro-hongroise, transférés à des États alliées, par suite des Traités de paix, sont maintenus sauf les cas d'annulation prévus par la législation sous l'empire de laquelle ils ont été stipulés. Toutefois, sont annulés les contrats d'achat ou de vente de marchandises d'outre-mer, stipulés avant le 1er janvier 1917, sauf en ce qui concerne toute dette ou autre obligation pécuniaire résultant de l'exécution d'un acte ou payement prévu à ces contrats.

Article 9.

Une convention spéciale à stipuler entre les États, auxquels un territoire de l'ancienne monarchie austro-hongroise a été ou sera transféré ou qui sont issus du démembrement de cette monarchie, réglera le payement de toutes pensions civiles, ecclésiastiques ou militaires dues aux anciens ressortissants autrichiens ou hongrois, y compris les anciens ressortissants austro-hongrois de Bosnie et d'Herzégovine, qui, en vertu des Traités ayant réglé le sort de l'ancienne monarchie austro-hongroise, deviennent ressortissants desdits États.

Article 10.

Des conventions spéciales régleront la répartition des biens appartenant à une collectivité ou à une personne morale publique, dont l'activité était exercée dans les territoires qui se seront trouvés divisés par suite des Traités ayant réglé le sort de l'ancienne monarchie austro-hongroise.

Article 11.

Il sera pourvu par conventions spéciales entre les États, auxquels un territoire de l'ancienne monarchie austro-hongroise a été ou sera transféré ou qui sont issus du démembrement de cette monarchie, au règlement des intérêts des personnes résidant ou des sociétés ayant leur siège dans les territoires transférés.

Article 12.

Après la mise en vigueur des Traités de paix avec l'Autriche et avec la Hongrie, les Hautes Parties contractantes admettront, dans les conditions prévues par le Traité de paix avec d'Autriche et par le Traité de paix avec la Hongrie, la participation de des États aux conventions spéciales prévues par le présent Traité, étant entendu que cette participation ne saurait entrainer pour ces États une modification quelconque des dispositions desdits Traités de paix.

Le présent Traité sera ratifié le plus tôt possible.

Chaque Puissance adressera sa ratification au Gouvernement français, par les soins duquel il en sera donné avis à toutes les autres Puissances signataires.

Les ratifications resteront déposées dans les archives du Gouvernement français.

Le présent Traité entrera en vigueur, pour chaque Puissance signataire, à dater du dépôt de sa ratificationet, dès cemoment, cette Puissance sera liée vis-à-vis des autres Puissances ayant déjà ratifié.

EN FOI DE QUOI les Plénipotentiaires susnommés ont signé le présent Traité.

FAIT à Sèvres, le dix août mil neuf cent vingt, en un seul exemplaire qui restera déposé dans les archives du Gouvernement de la République française et dont les expéditions authentiques seront remises à chacune des Puissances signataires du Traité.

(L. S.) BONIN.

(L. S.) DELL' ABBADESSA.

(L. S.) MAURICE ZAMOYSKI.

(L. S.) ERASME PILTZ.

(L. S.) STEPHEN OSUSKY.

 

Poslanecká sněmovna N. S. R. Č. 1920.

I. volební období.

2. zasedání.

Příloha k tisku 531.

TRAITÉ

ENTRE

LES ETATS SUCCESSIFS

DE LA

MONARCHIE AUSTRO-HONGROISE.

SIGNÉ À SÈVRES LE DIX AOÛT 1920.

SMLOUVA

MEZI

CESIONÁŘSKÝMI STÁTY

RAKOUSKO-UHERSKÉ MONARCHIE.

PODEPSÁNA V SÈVRES 10. SRPNA 1920.

 

JEHO VELIČENSTVO KRÁL ITALSKÝ,

PRESIDENT REPUBLIKY POLSKÉ,

JEHO VELIČENSTVO KRÁL RUMUNSKÝ,

JEHO VELIČENSTVO KRÁL SRBŮ, CHARVATŮ A SLOVINCŮ,

PRESIDENT REPUBLIKY ČESKOSLOVENSKÉ,

uznávajíce, že úspěchem svých zbraní Mocnosti spojené a sdružené přivodily rozpadnutí Rakousko-Uherska a že volajíce tím k národnímu životu národy toužící odpoutati se od mocnářství rakousko-uherského poskytly tak možnost k stvoření nových států nebo k převodu značných území na státy již stávající;

uznávajíce, že tento nový stav věcí vyvolá v bezprostředních stycích států, o které jde, a ve stycích jich občanů otázky, jež nutno rozřešiti;

uznávajíce, že upravení těchto otázek bude míti nejlepší vliv na rozvoj jich důvěrných a přátelských styků a přispěje k založení hospodářských a právních vztahů na základě dokonalé vzájemnosti mezi těmito státy;

ve snaze zpečetiti společnou dohodou zásady a ustanovení, dle nichž mají býti upraveny otázky, jichž rozřešení se zdálo nutným a upevniti tak přátelskou shodu, která mezi Vysokými smluvními stranami trvá;

určili proto takto své plnomocníky, aby sjednali úmluvu k tomu účelu:

JEHO VELIČENSTVO KRÁL ITALSKÝ:

hraběte Lelio Bonin Longare, senátora království, mimořádného a splnomocněného vyslance J. V. krále italského v Paříži;

p. Antonio Dell' Abbadessa, generálního ředitele v ministerstvu financí;

PRESIDENT REPUBLIKY POLSKÉ:

hraběte Mořice Zamoyského, mimořádného vyslance a splnomocněného ministra polské republiky v Paříži;

p. Erazima Piltze;

JEHO VELIČENSTVO KRÁL RUMUNSKÝ:

P. Nikolaje Titulescu, ministra financí;

prince Dimitri Ghiku, mimořádného vyslance a splnomocněného ministra J. V. krále rumunského v Paříži;

JEHO VELIČENSTVO KRÁL SRBŮ, CHARVATŮ A SLOVINCŮ:

P. Nikolu P. Pasače, bývalého ministerského předsedu;

p. Ante Trumbiče, ministra věcí zahraničních;

PRESIDENT ČESKOSLOVENSKÉ REPUBLIKY:

P. Eduarda Beneše, ministra věcí zahraničních;

p. Štefana Osuského, mimořádného vyslance a splnomocněného ministra Československé republiky v Londýně;

JIŽ, vyměnivše si své plné moci, jež shledány v dobré a náležité formě, SHODLI SE TAKTO:

Článek 1.

Spojené státy, ke kterým bylo nebo bude připojeno některé území bývalé monarchie rakousko-uherské, aneb které povstaly rozkouskováním této monarchie zavazují se navzájem, navrátiti si předměty níže jmenované, nalézající se na územích jednoho každého z nich:

1. archivy, registry, plány, titry a veškeré dokumenty, týkající se správy civilní, vojenské, finanční, soudní nebo jiné na postoupených územích. Rozumí se, že vedle toho státy shora jmenované poskytnou si navzájem všeobecně akty, registry, plány, titry a veškeré listiny, týkající se správy civilní, finanční, soudní nebo jiné, spadající pod tento odstavec, pokud nejsou povahy vojenské, a které jakkoliv jsou částí jejich archivů, zároveň by se dotýkaly správy některého z výše řečených států;

2. akta, listiny, starožitné a umělecké předměty, i veškeren vědecký a bibliografický materiál uzmutý z území zabraných, ať náležel státu neb správám krajským, obecním, nemocničním neb církevním nebo jiným veřejným a soukromým ústavům;

3. věci téhož druhu odstraněné po 1. červnu 1914 z území postoupených, vyjímaje předměty zakoupené od soukromých vlastníků.

V případě, že by některý z předmětů, o jehož navrácení mluví tento článek, nalézal se v držení soukromníka příslušného do některého z řečených států, jenž by tvrdil, že stal se jeho zákonným vlastníkem, může stát, v jehož prospěch navrácení se stane, býti přinucen, aby podle zákona v zemi poslednějšího držitele platného v době podpisu této smlouvy, jej odškodnil, prokáže-li se jeho dobrá vira.

Článek 2.

Státy spojené jimž nějaké území z bývalé monarchie rakousko-uherské bylo nebo bude postoupeno, anebo které vznikly rozkouskováním této monarchie, učiní opatření nutná, aby zabezpečily mezi sebou restituce, o nichž mluví odstavce a) a f) článku 297. a článek 238. mírové smlouvy s Německem, jakož i článek 249. odstavce a), f) a 184 mírové smlouvy s Rakouskem, články 232. odstavce a), f) a 168. mírové smlouvy s Maďarskem a podobné články ostatních mírových smluv, pokud statky, práva a zájmová účastenství, jež jest navrátiti příslušníkům řečených spojeneckých států (čítaje v to společnosti a družstva, na nichž tito příslušníci mají účast) nalézají se na území některého z řečených států.

Odškodnění o nichž mluví zmíněné články, jdou k tíži zemí, kterým připadá povinnost těchto, náhrad podle řečených mírových smluv.

Článek 3.

Bez újmy ustanovením článků 289. mírové smlouvy s Rakouskem a 273. mírové smlouvy s Maďarskem, státy spojenecké, k nimž nějaké území z bývalé monarchie rakouskouherské bylo nebo bude postoupeno, neb které vznikly rozkouskováním této monarchie, zavazují se, že budou prozatím udržovati na svých železničních tratích, na svých splavných vodních cestách, přístavech a námořních úřadech souvisících s přístavy na územích postoupených, takový sazební řád, aby směr předválečného provozu nezměnil se ve prospěch přístavů mocností, s kterými státy spojené a sdružené válčily, na úkor přístavů na Adrii a na Černém moři.

Toto prozatímní ustanovení končí vypršením lhůty nejvýše pětileté po tom, co tato smlouva nabude působnosti, nedojde-li zatím k zvláštním dohodám mezi účastněnými státy o jejich dopravním řádu.

Článek 4.

Každý ze států, jimž byly postoupeny mírovými smlouvami s Rakouskem a Maďarskem námořské přístavy, příslušející k bývalé monarchii rakousko-uherské, přizná po dobu nejvýše tří let po tom, co tato smlouva nabude působnosti, kterémukoliv z týchž států možnost provozovati pobřežní dopravu mezi těmito přístavy loděmi, které jsou zapsány v některém z řečených přístavů pro tento druh plavby za stejných podmínek, jako v bývalé monarchii, pokud jde o používaný lodní prostor a plavební pravidla.

Článek 5.

Průběhem doby nejvýše tříleté po tom, co tato smlouva nabude působnosti zůstanou v platnosti mezi cesionářskými státy pobřežních území adriatických náleževších bývalé monarchii rakousko-uherské, ustanovení týkající se práva rybolovu, obsazená v konečném protokolu připojeném k smlouvě o obchodu a plavbě sjednané mezi Italií a Rakousko-Uherskem dne 11. listopadu 1906 (ad článek 18. a 19., odstavec 2.), přihlížejíc ke skutkovým podmínkám stávajícím před válkou, pokud jde o lodní prostor, druh člunů a způsob rybolovu.

Článek 6.

Osoby, společnosti a obchodní podniky, počítaje v to společnosti pojišťovací, příslušné některé z Mocností spojených a sdružených a mající již před válkou hlavní sídlo jich obchodu aneb průmyslu na některém území bývalé monarchie rakousko-uherské, jež bylo připojen o některé z řečených Mocností budou míti právo po dobu pěti let provozovati své řemeslo, povolání, obchod neb průmysl v kterémkoli v z ostatních území připojených, a to za stejných podmínek jako osoby, společnosti, podniky neb pojišťovací společnosti příslušející k Mocnosti, která vykonává právo svrchovanosti na tomto území.


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